Éléction Fédérales 2011: le franc fort et Fukushima

August 26th, 2011

Publié dans Le Matin, par les agences, le 26 août 2011.

L’actualité contrarie les partis. L’intégration de la crise financière et son impact sur l’économie suisse de même que la politique énergétique vont prendre une place de choix dans la campagne pour le renouvellement des Chambres fédérales … //  

… Programmes chamboulés:

Les récents événements dérangent les partis et leurs programmes traditionnels que sont les étrangers pour l’UDC, le social pour le PS, l’économie pour le PLR et la famille pour le PDC. La crise financière a en particulier dépassé les politiciens de gauche comme de droite. «Tous ont paru un peu impuissants», estime Georg Lutz.

Les difficultés actuelles, au moins d’un point de vue thématique, donnent un coup de pouce aux socialistes, selon Michael Hermann, politologue zurichois. «La crise financière et économique a mis à mal la crédibilité du capitalisme mais aussi celle des partis du centre droit», estime-t-il.

Les questions fiscales et les inégalités sociales ont de fait regagné en visibilité, des thèmes quasiment passés aux oubliettes lors du précédent scrutin fédéral. Comme en 2007, l’UDC a de nouveau axé sa campagne électorale sur le mode provocateur de la lutte contre les étrangers. Alors que le parti conservateur s’était concentré il y a quatre ans sur le comportement soi-disant criminel des étrangers, il a élargi cette thématique en se focalisant cette fois sur l’»immigration de masse».

Thèmes propices au PS et au PLR:

A l’opposé le PS, deuxième force politique du pays, s’est repositionné sur ses thèmes de prédilection: «non» aux privilèges sociaux et «oui» aux énergies renouvelables. En 2007, le parti à la rose s’était dispersé sur des propositions en matière de sport et de fédéralisme.

Le PLR profite aussi cette année de se recentrer sur ses positions traditionnelles en se présentant comme le gardien du Graal de la liberté, souligne Michael Hermann. Dans le même esprit, il a lancé son initiative «Stop à la bureaucratie!» et mise à fond sur la carte Suisse.

En 2007, le parti avait tenté de se profiler comme un parti urbain, alors qu’en réalité, il n’a cessé de chercher l’appui de l’UDC, selon le politologue zurichois. Il s’était engagé pour la «Suisse de l’intelligence et de l’’innovation» et avait milité pour une fiscalité simplifiée avec la «Easy Swiss Tax», des idées qui s’étaient traduites par une défaite cinglante.

Effet Fukushima à confirmer: … (lire le texte en entier).

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